Si l'on se réfère à Auguste Dupouy et à son article Renaissance dans le n° 1 des Cahiers de l'Iroise, c'est un groupe de Brestois, tant de naissance que de cœur, qui fonde en 1954 la "Société d'études de Brest et du Léon". Résultante évidente et prolongement palpable d'une mûre réflexion, ils fondent la revue Les Cahiers de l'Iroise. Ce titre laisse heureusement présager de l'absence de chauvinisme de ces Brestois et de leur ouverture vers la Cornouaille, le Trégor, le Vannetais, voire même la Bretagne en général pour écrire en utilisant ce support des pages du patrimoine historique, culturel, artistique, littéraire de ces régions.
La conclusion de l'éditorial de ce n° 1, signé du comité, disait :
Demain… demain il y a le magnifique Inconnu, qui sera ce qu'on le fera, et dont la magnificence ne sera que ce que l'on voudra à cœur perdu, à cœur éperdu. Entre l'hier de Brest, du Léon, de toute la Bretagne,et la Bretagne, et le Léon, et le Brest de Demain, ce Pont d'Âme et de Volonté…
LES CAHIERS DE L'IROISE
Depuis 1954, plus de 240 numéros et 11 numéros hors-série de cette revue sont parus.