Les Cahiers de l'Iroise parus en 2017

Cahier n° 225

© SEBL 2017
© SEBL 2017

Janvier-mars 2017

 

1917, les troupes de l'Oncle Sam

débarquent à Brest

 

en couverture : affiche américaine de recrutement de la Première Guerre mondiale
collection privée - DR

 

25 € chez Dialogues

32 € port compris 

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Sommaire

  • COATIVY Yves - Éditorial
  • LAGADEC Yann et BOISSIÈRE Cédric ­- Débarquer à Brest en 1917-1918 : les Doughboys découvrent la Bretagne
  • MANLEY Irwin R. - Sous le stress du combat, la base navale de Brest en 1917
  • ROUSSEAU Annaël - The Pontanezen Duckboard
  • LE DOUGET Annick - Meurtre au camp Président Lincoln de Saint-Marc
  • CARNEY Sébastien - Trois récits de la présence américaine dans les notes autobiographiques de Célestin Lainé
  • GIRET Marguerite - Les Américains à Brest, 1917-1919              
  • KOWALSKI Jean-Marie - Brest 1917 : histoire d'un choix            
  • HERVÉ Marcel - Ponty camp      
  • LAUBIE Xavier - Le lieutenant-colonel Laureau et les Américains à Brest en 1917
  • OLIER François - Hôpitaux américains à Brest (1917-1919)
  • KOSTIOU Jeremi - Quand Pontanezen révèle ses vestiges…
  • L'AOT-LOMBART Lenaïg et BESSELIÈVRE Jean-Yves - Peintures de guerre… le camouflage razzle-dazzle             
  • ANDRÉ Claude - Les Sammies font du sport à Brest (1917-1919)   
  • BESSELIÈVRE Jean-Yves - La destruction de l'US Naval Memorial   
  • BERTHOU-BALLOT Christine - La place des femmes dans l'histoire américaine de Brest
  • BOULAIRE Alain - Trois présidents des États-Unis de passage à Brest
  • COURANT Hugues - Une présence américaine disparue : les soldats américains du cimetière de Kerfautras (1917-1921)   
  • QUINQUIS Benoît - De New York à Brest : James Reese Europe, pionnier du jazz
  • et vos rubriques habituelles : Autour du thème, Chronique des fureteurs et curieux, Voir et Lire, Activités de la Société d'Études

Erratum : Dans notre n° 225, Benoît Quinquis datait le retour de James Reese Europe et de sa troupe à New York du 17 février 1917 ; bien évidemment, il fallait lire le 17 février 1919. Les lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes.

Éditorial

Si l’on peut établir un classement dans l’horreur, l’année 1917 est sans doute la pire de la Grande Guerre. Les combats se sont fixés depuis l’automne 1914 le long des lignes de tranchées, les offensives pour percer sont aussi inutiles que meurtrières, les populations grondent et la révolte couve chez les Poilus. Sur mer, la guerre sous-marine atteint son paroxysme et c’est une des raisons qui poussent les Américains à entrer en guerre le 6 avril 1917. Dès le mois de juin, le général Pershing débarque en France, rapidement suivi par la première division d’infanterie, The Big Red One, puis de troupes de plus en plus nombreuses. Il est probable que tout le monde ne s’en rend pas alors compte mais c’est une des raisons d’espérer des jours meilleurs, avec la reprise en main des troupes, des armes nouvelles, une lutte plus efficace contre les U-Boots allemands, etc.

Brest est au cœur de l’événement. Le port le plus occidental sert de base logistique aux troupes qui débarquent en Europe et les camps de Pontanezen et de Saint-Marc voient passer plusieurs centaines de milliers de GI’s. Le changement est d’autant plus net que des ouvriers étrangers, Chinois par exemple, viennent renforcer les équipes de travailleurs au service de l’intendance. Comme au Far West au temps de la ruée vers l’or, cette ville éphémère disparaît et la guerre terminée, le camp se vide rapidement dès 1919. C’est cette histoire que Les Cahiers de l’Iroise commémorent dans ce numéro, alternant les grandes sagas et les petits événements, mais toujours avec en mémoire la reconnaissance pour ces grands jeunes gens venus défendre si loin de chez eux la démocratie contre la barbarie.

Yves Coativy

Communiqué de presse

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Revue de presse

Doughboys en Iroise : un numéro des Cahiers à ne pas manquer !

article d'Erwan Le Gall paru sur En Envor en juin 2017

Cahier n° 226

© SEBL 2017
© SEBL 2017

Avril-juin 2017

 

L'art à Brest

Hommage à Pascal Aumasson

 

en couverture : Pierre Péron

Blanc. Au Bon Marché, 1932
© collection Yves-Marie Péron

 

25 € chez Dialogues

32 € port compris 

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Sommaire

  • COATIVY Yves - Éditorial
  • ANGOUJART Cédric - Ruz / Zig
  • BERTHOU-BALLOT Christine - La Halle aux blés de Brest ou un grenier d’abondance à multiples facettes
  • BONNET Bérengère - Genèse du Musée d’Art et de Religion de Brest
  • CELTON Yann - Michel Le Nobletz et la mer
  • COATIVY Yves - La Société académique de Brest et la naissance du premier musée
  • CISSÉ Gérard - Émile Hirsh
  • DILASSER Antoinette - Le tisonnier
  • GUENGANT Jean-Yves - Les mystères de Jean-Baptiste Regnault
  • HASCOËT André - Un musée brestois à ciel ouvert
  • HASLÉ-LE GALL Brieg - De la question du 9e art au Musée des beaux-arts
  • LE BERRE Annie-Noëlle - Du musée imaginaire au musée virtuel : les toiles sur la toile
  • LE BERRE Yves - Le musée, Cendrillon de la politique culturelle
  • LE CORRE Françoise et CORBIN Gwenola - La rencontre entre la conservation muséale et la conservation-restauration d’œuvres peintes
  • LE ROY Yves - L’impossible Musée des beaux-arts de Brest
  • OLLIER François - Brest. À la recherche du retable perdu…
  • SCHMITT-MARCHAL Évelyne - De l’humanisme appliqué à la muséologie
  • Hommages à Pascal Aumasson
  • et vos rubriques habituelles : Autour du thème, Chronique des fureteurs et curieux, Voir et Lire, Activités de la Société d'Études

Éditorial

La guerre de 1870 est pour beaucoup dans l’ouverture du premier Musée de Brest cinq ans plus tard. Dans les discussions qui précèdent son inauguration, on note que selon ses initiateurs, le relèvement de la France après cette sévère défaite passe par la culture. Cette démarche prend plusieurs formes avec la mise à disposition de bibliothèques pour les enfants et l’ouverture d’un musée. Il faut y accueillir tout le monde, les pauvres comme les riches, les enfants comme les anciens.

C’est encore cette logique qui domine sa résurrection après la Seconde Guerre mondiale et ses conservateurs successifs se sont démenés pour présenter au grand public des œuvres de qualité et, symboliquement, abattre les murs de leur institution pour permettre au plus grand nombre d’en profiter. Il faut dire que les temps changent, et Brest en est un exemple très pertinent. Pendant des siècles, des navires de guerre ont été honorés de noms de grands chefs d’État : vaisseau de ligne de premier rang Royal Louis, cuirassé Richelieu, porte-avions Charles de Gaulle… Désormais ce sont plus souvent des institutions culturelles : Centre Georges Pompidou, Grande Bibliothèque François Mitterrand, Musée du quai Branly-Jacques Chirac… C’est finalement assez rassurant quant à l’évolution de la société contemporaine.

Ce nouveau Cahier de l’Iroise sur les musées et l’art à Brest et en Bretagne fait le point sur plusieurs de ces questions. C’est aussi l’occasion de rendre hommage, au moment où il part en retraite, à Pascal Aumasson pour le travail accompli au sein du Musée des beaux-arts de Brest. Il a su l’ouvrir à tous les publics, une des grandes réussites de son passage dans notre ville, tout comme les acquisitions remarquées et des expositions qui ont fait date. Merci Pascal et pour la suite, bon vent, bonne mer.

Yves Coativy

Communiqué de presse

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Revue de presse

Cahier n° 227

© SEBL 2017
© SEBL 2017

Juillet-décembre 2017

 

En avant la musique

 

en couverture : Jim-E. Sévellec

Festival - Concours national de Musique de Brest, affiche, juin 1932
© Archives de Brest Métropole

 

25 € chez Dialogues

32 € port compris 

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Sommaire

  • COATIVY Yves - Éditorial
  • KERSAUSON Rémi de - Jean-Michel Caradec, mémoire retrouvée d’un poète musicien
  • POLARD Olivier - Tac ! V’là le jazz ! Un siècle de jazz à Brest
  • QUINQUIS Benoît - Douglas Hinton, folk made in Glasgow
  • ABJEAN René - En chantant, de Brest à Recouvrance
  • BOULAIRE Alain - La musique à Brest durant la période américaine
  • OLIER François - Les « Chats de la Marine », auxiliaires de la Musique de la Flotte (1888)
  • JEANJEAN Benoît - L’Orchestre universitaire de Brest, une jeune formation de… 22 ans
  • KERFEUNTEUN Gurwann - Sur un air de clairon
  • COURANT Hugues - Adolphe Mahieux, une carrière musicale
  • BERTHOU-BALLOT Christine - Brest et le concours musical de 1905
  • ARNOL Jacques - Musique en six temps (poème)
  • WATEL-COURANT Valérie et COURANT Hugues - Eugène Touboulic : une éducation musicale au XIXème siècle
  • SEGUIN Jean-Pierre - 1827-2013. La musique des Équipages de la Flotte de Brest : ses chefs
  • COATIVY Yves - La médaille du Concours de musique de Brest du 5 juin 1932
  • HASCOËT André - La musique comme exutoire social. L’exemple du punk-rock à Bellevue dans les années 1980
  • KOSTIOU Jeremi - Le commerce de chansons sur feuilles volantes à Brest, 1915-1955
  • ARNOL Jacques - Naissance et création d'un opéra de Jean Cras, amiral-compositeur
  • et vos rubriques habituelles : Autour du thème, Chronique des fureteurs et curieux, Voir et Lire, Activités de la Société d'Études

Éditorial

Pendant plusieurs siècles, la musique a été largement jouée en extérieur : concours, fanfares du 19ème RI ou du 2ème RIC, de l’armée allemande pendant l’Occupation, concert de la musique des équipages au kiosque de la place du Champ de bataille, etc. Elle rythmait le travail et l’effort : clairon des navires et des unités à terre, chansons à ramer ou à déhaler, cloches des écoles et sirène de l’arsenal dont la partition fort simple était sans doute une des mieux connues des Brestois…

Elle marquait aussi les grands événements de la vie du pays : Marseillaise des victoires, des fêtes nationales et de James Reese Europe en 1917, chants patriotiques de 1914 et de 1940. À la nuit tombée, elle prenait la forme plus curieuse des récitals des marins en goguette et des ivrognes arpentant les rues. Elle occupait aussi l’espace intérieur : scies reprises en cœur à la fin des mariages, bombarde et biniou coz des fêtes bretonnes, danses des cabarets et des caf’ conc’, orgues et cantiques des églises et du temple, jeunes filles au piano et jeunes gens au tambour dans les appartements bourgeois, Internationale entonnée lors des réunions politiques sans oublier La Complainte de Jean Quemeneur dans les patronages de la rive droite. Cette liste reste en partie valable et chacun la complétera à sa guise.

Désormais, la musique s’enferme tout de même un peu plus : il est rare d’entendre l’aubade place Wilson et il faut attendre animations commerciales et manifestations nautiques pour écouter les bandas. En revanche, de nombreux bâtiments permettent de profiter d’un concert à l’abri  des éléments, cléments ou déchaînés : grands halls de Penfeld, salle du Quartz, ambiance feutrée des auditoriums du Conservatoire et des Capucins, plus balancée du Vauban, les choses évoluent. Ce nouveau Cahier permet de balayer des événements musicaux anciens mais aussi plus récents et de découvrir ou redécouvrir des personnalités attachantes. En revanche, vous n’y trouverez pas de sirène enchanteresse ou de barde attaché au moment du banquet.

Yves Coativy

Revue de presse

La Société d'Études de Brest et du Léon, éditrice des Cahiers de l'Iroise, a été fondée en 1954.

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