Les Cahiers de l'Iroise parus en 2024

• Avant-propos : 70e anniversaire
  de la Société d'Études de Brest et du Léon
• CORRE Olivier – Éditorial – Corsaires & armateurs
• HASLÉ-LE GALL Brieg – Ar Sparfell, le corsaire
  brestois de Patrice Pellerin                                      
• RIVAULT Antoine – Les corsaires brestois
  au temps du siège de La Rochelle – 1627-1628
• NERZIC Jean-Yves – René Trouin, dit Duguay-Trouin,
  armateur malouin, corsaire brestois
• GUENGANT Jean-Yves – L’expédition du « Forty-Five »
  Bretagne-Écosse, 1745                                  
• COURANT Hugues – Une histoire de corsaires
• THOMIN Jean-Pierre – Landerneau et la guerre de course
  au XVIIIe siècle                  
• DERRIEN Dominique – Riou de Kerhallet
• HASLÉ-LE GALL Brieg – Kervallon vu par Patrice Pellerin
• CORRE Olivier – Corsaires zélandais
  à la pointe bretonne – 1781-1782
• OLIER François – La mutinerie du HMS Danae 
  devant Le Conquet le 14 mars 1800  
• CARDINAL Gilles – Mauvaises prises
• GRALL Jean-Jacques – Un corsaire américain à Brest – 1813
• CHEVILLOTTE Jean-Paul – Quand le caboteur le Gaulois
• se prend pour un corsaire
• Autour du thème

LE CHOIX DE LA RÉDACTION

• BESSELIÈVRE Jean-Yves – Le 3e plan-relief de Brest
• VOLAND Annie – Vente des biens du manoir de Keroual en 1690

• et votre habituelle rubrique Voir et Lire

Ce numéro du 70e anniversaire de notre société renoue avec deux thématiques chères aux Cahiers de l’Iroise : celle du Brest d’avant-guerre et celle du lien entre Brest et la mer. Il s’attache aux hommes, Corsaires et Armateurs.  La différence entre pirate et corsaire est connue. Le premier, homme sans aveu qui, par lucre et vision libertaire – marginal dans une société juridiquement inégalitaire –, s’autorise à s’emparer de toute cargaison à sa portée. Son navire, à l’équipage multinational, attaque même les voiles de sa nation. Pris, ce gibier de potence est pendu. Le corsaire lui est titulaire d’un titre de son gouvernement (lettre de marque ou commission en course, commission en guerre et marchandises) l’autorisant à « courir sus » aux navires ennemis en représailles. Il l’épargnera en cas de capture. Marins du commerce, voire de la pêche, changent d’activité en temps de guerre. Leurs capitaines peuvent atteindre à la célébrité qu’ils soient fictifs (Yann de Kermeur) ou héroïques (Trouin, Járy ou Le Turc). Aujourd’hui, les deux termes de notre sujet sont parfaitement identifiés. L’armateur est celui qui pourvoie un navire pour une campagne, lui fournissant équipage, vivre et matériels, l’armant selon le lexique maritime. Il n’est pas obligatoirement le propriétaire du navire qu’il peut louer. Avant 1856 et son interdiction au Congrès de Paris par la plupart des Puissances européennes, le corsaire est clairement défini comme un marchand autorisé à s’emparer d’unités ennemies...

 Olivier Corre

Rédacteur en chef du Cahier n° 242

• DERRIEN Dominique – Éditorial

LE CHOIX DE LA RÉDACTION

• G

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C…

Dominique Derrien

Président de la SEBL